jeudi 29 août 2013

USA: les MacJobs se mettent en grève pour créer de l'inflation.

Mac Jobs, ce n'est pas un terme qui désigne un emploi comme PDG d'une compagnie informatique qui aime les pommes, non c'est un terme qui est passé dans le dictionnaire pour désigner un job de base qui ne nécessite aucune qualification et qui est payé au minimum acceptable par le travailleur (souvent sous le minimum national). Ce terme est inspiré des emplois chez MacDonald's, cette chaîne de fast food qui emploie de nombreuses personnes sans qualifications.

Et bien vous savez quoi ? Ces employés commencent à se mettre en grève.
Voici l'article ici

En lien raccourci : http://bit.ly/19PAwJR

Notez que comme Olivier Delamarche l'avait souligné à de nombreuses reprises, la récente avalanche de fabuleuses embauches qui font croire à tout le monde que les US sont en train de sortir de la récession ne sont en fait que des MacJobs (emplois peu rémunérés dans la restauration et les bars). L'ironie du sort c'est que ces gens gagnent tellement peu qu'ils sont obligés de demander l'aide publique au travers des Food Stamps (qu'ils vont dépenser au McDo sans doute ? Hahaha). N'oublions pas qu'il y a en Amérique 32 Millions de familles (sur 78 millions) qui dépendent des Food Stamps d'après le magazine Forbes.

Moi cela me fait peur car ces gens sont nombreux et si on augmente leur salaire, cela va avoir un effet inflationniste difficilement contrôlable sur l'économie. Augmenter le salaire d'autant de gens d'un coup va être fatal ! Le seul moyen de compenser ces hausses sera d'augmenter le prix du BigMac.

Et puis en plus, si ces employés se mettent tous en grève, qu'est-ce que les Américains vont manger alors ???

Update 4 Septembre 2013: je ne peux pas m'empêcher de faire suivre cette caricature qui résume assez bien l'esprit du sujet:
"J'ai pour principe d'être toujours d'accord avec quiconque qui a la possibilité de cracher dans mon plat."

vendredi 23 août 2013

Vous avez la parole.


Je ne pouvais pas passer à côté de l'envie de vous faire part de ma satisfaction et de ma reconnaissance à tous ceux qui sont passés sur ce blog depuis sa création l'an dernier.
Aujourd'hui on vient de passer la barre des 5000 pages vues !

Merci chers lecteurs !

Mais ce blog est également le vôtre : vous aussi vous pouvez m'aider à l'améliorer.

Lorsque j'ai commencé, j'étais un investisseur occasionnel en or physique et un participant actifs à des forums sur l'or. Certaines de mes contributions et analyses ont tellement plu que je voulais les partager avec un plus grand nombre sans les voir perdues dans le fil du temps. C'est pour cela que j'ai commencé à les regrouper dans ce blog. Cela m'a permis de partager mes points de vue, mais également d'en apprendre davantage: on n'a jamais fini d'apprendre.

Mon parcours personnel m'a amené à avoir des connaissances utiles à comprendre ce qui se passe sur le marché de l'or et tous ceux qui l'influencent ou en dépendent. A la base, je suis comptable que j'ai complété avec un Master en Économie et Gestion en plus d'une certification en Gestion de Projets et je suis en train de préparer une autre en Analyse d'Entreprise (Business Analyst). Je suis passionné d'histoire, surtout post-Révolution Française et Napoléonienne, ce qui vient probablement du fait que j'ai grandi dans un village voisin de Waterloo, sur lequel l'ombre de l'Empereur plane encore. Le hasard des chose ma' fait atterrir actuellement dans le pays de Wellington plutôt et mon passe-temps favori est de contempler les différences culturelles entre les deux courants qui animent le Monde: les Anglo-saxons et les Latins. Peut-être qu'un jour j'y trouverais matière à en faire un blog.

En attendant, je ne me lasse pas de reproduire ici ce qui me choque, m'étonne, me passe par la tête et me semble mérité d'être partagé. Ma seule déception c'est le petit nombre de commentaires que les gens osent (daignent ?) poster au bas de mes articles.

Alors je voudrais profiter de cette opportunité pour vous donner la parole et me laisser ci-dessous dans les commentaires quelques lignes au sujet ce que vous aimeriez bien lire, des sujets que vous aimeriez voir aborder. Tout commentaire vaut la peine d'être laissé (si c'est un négatif, je vous demanderais juste d'éviter d'être grossier, c'est tout).

Merci pour votre fidélité et pour les messages que j'ai déjà reçu jusqu'à présent.


Si vous voulez me faire part d'un message en privé, vous pouvez le faire à l'adresse: editor@the-goldfisher.com



http://www.boosterblog.com
Boosterblog




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Cette page me sert de placement pour les référencements et liens échangés.
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mercredi 21 août 2013

Les rendements 5 ans US ont plus que doublé depuis le début de 2013. Et avec ça tout va bien ?

Quoi qu'on dise, je vois beaucoup de BS* sur le front des commentaires sur les taux d'intérêts US.
Le Dollar est toujours actuellement la plus importante devise du monde et ce qui se passe sur les taux d'intérêts de référence officiels, publiés par l'US Department Of The Treasury, et susceptible d'affecter la planète entière.
J'en profite d'un passage obligé pour raisons professionnelles sur leur site pour constater que depuis le début de l'année les taux US ont bougé de manière suffisamment remarquable pour que je vous en parle ici.

Sur le site du USDotT on peut télécharger tous les taux publié quotidiennement. Il y a les taux à 1, 3 et mois, 1, 2, 3, 5, 7, 10, 20 et 30 ans.
En comparant les données du 20 Aout 2013 avec celles du premier jour de l'année, je constate que les taux court termes ont globalement baissé. Par contre, les taux long termes ont bien monté, avec un pic sur les taux à 5 ans qui ont plus que doublé en moins de 8 mois !

Les stats sont ici:


En début d'année, si vous vouliez un bon rendement sur 5 ans, il était préférable de conserver ses liquidités sous votre matelas jusqu'à aujourd'hui pour bénéficier d'un rendement double de ce qu'il était après que les confettis de la dernière St Sylvestre aient été balayés.

En graphique, cela donne une belle cloche:


Alors on montre du doigt les pays aux économies déviantes comme la Grèce ou l'Italie et leurs taux d'intérêt de Junk Bonds, mais aucun d'eux n'a pu voir ses taux à 5 doubler comme on le voit sur le Dollar.

D'après le consensus médiatique, ce qui a causé la tension sur le 5 ou 10 ans serait la crainte des

jeudi 15 août 2013

15 Août : JOYEUX ANNIVERSAIRE au GOLD !!!

Cher Ami Gold,

cela fait aujourd'hui 42 ans que tu as été mis à la retraite forcée par le très courageux et vénérable président Richard NickSon, te reléguant ainsi au rang de vulgaire matière première après plus de 6.000 ans de bon et loyaux services en tant que base monétaire à l'usage des humains.

Au moment de te mettre à la retraite forcée, les Hommes ont cru qu'ils avaient atteint le niveau de sagesse et de maturité nécessaire pour se passer de toi.

Après 42 ans on peut dresser le constat et je dois dire qu'ils y sont bien arrivés: ils se sont passé de toi.
Mais bon, à quel prix? Y sont-ils arrivés à force de sagesse et ténacité ou bien ont-ils eu besoin d'avoir recours à des artifices pour continuer à laisser croire qu'ils y arriveraient ?

Cela fait 42 ans que nous les Hommes vivons dans la confiance que notre gouvernement dépense des fortunes à entretenir vis-à-vis de la monnaie qu'il émet, de la politique qu'il mène et de l'avenir qu'il nous promet.

42 ans que les gouvernements successifs, aidés par les gouverneurs de Banques Centrales et leurs cliques de

mercredi 24 juillet 2013

Les banques manipulent-elles le prix des Matières Premières à la hausse?

La question est posée dans l'article publié sur CNN Money:


La lecture duquel m'a quelque peu étonné. C'est en effet le genre de question qu'on a pas l'habitude de voir posée dans un média officiel.

Voici un bref résumé critique:

En 2003 la Fed qui régule les banques d'investissement a jugé que ce ne serait pas dommageable que les banques aient le droit d'acheter et stocker des matières premières. Les Non-users (non utilisateurs) ont dès lors commencé a accumuler des quantités de MP suffisamment considérables pour que l'Amérique commence à s'inquiéter à propos de la pression que cela met sur le consommateur en poussant les prix à la hausse.

Sans blague.

C'est du moins l'avis du Professeur Omarova qui a publié une étude l'an dernier à ce sujet et qui a été reçu hier Mardi 23 Juillet 2013 en audience devant le Sénat américain.

L'article site la JPMorgan (tiens ?!) qui aurait manipulé le prix du marché en Californie (qui comme vous le savez bien a un réseau électrique vétuste et au-delà de son seuil de saturation). le cas JPM est en cours d'enquête mais Barclays et Deutsche Bank ont déjà été mis à l'amende dans ce dossier.

L’article site également que Goldman Sachs (tiens, étonnant qu’on retrouve leur nom dans ce genre d’affaire) accumulerait des montagnes d’aluminium dans ses entrepôts de Detroit, entraînant la hausse du prix de la

vendredi 12 juillet 2013

L'or est la Kryptonite des banquiers

A l'époque où les gens étaient pleinement propriétaires de la monnaie, les banquiers étaient des personnes qu'on ne côtoyait uniquement en cas de besoin, comme un docteur, un dentiste ou un agent des pompes funèbres. Au moins on était en position de devoir aller les voir, au mieux on se portait. Par là je veut dire qu'ils n'étaient utiles qu'en cas de besoin.

L'État se bornait à battre monnaie et son rôle s'arrêtait là. Les gens qui avaient en main une pièce de 20F avaient effectivement un truc qui valait intrinsèquement 20f et qui pouvait servir à être échangé plus tard contre quelque chose d'autre de la même valeur. En attendant, ils pouvaient le conserver chez eux bien au chaud.
Ils n'avaient pas besoin de banquiers.

Depuis lors, les banquiers se sont donné comme mission de dominer le monde et d'être indispensable à chacun.

lundi 8 juillet 2013

L'or ne pourra que baisser dans ce contexte paradoxal.

On est en train d'atteindre LE moment paradoxal, on s'y approche de plus en plus: ce moment où il faudra faire le choix. On ne pourra pas l'éviter, on pourra gagner du temps encore et encore à coups de QE, mais cela ne fera qu'aggraver les conséquences.

Pendant ces 30 dernières années, les États ont vécu au dessus de leur moyens. Ils ont compté sur la sacro-sainte "croissance" pour augmenter sans cesse leur endettement.

La façon dont les gouvernements ont décidé de ce qu'ils pouvaient emprunter devait fortement ressembler à ceci:

"Youpi, notre PIB a crû de 4 % cette année, on va pouvoir lever 4% de recettes fiscales de plus et donc dépenser tout autant. C'est quoi les prévisions pour l'an prochain? 3% seulement, allons, empruntons là-dessus aussi."

Le concept marche uniquement si on a une croissance continue. Ça a marché durant les 30 glorieuses (1945-1975).
Actuellement on sort des 40 piteuses (1975-2015), qui ont vu des politiciens pathétiquement tenter de retrouver le niveau d’opulence des 30 glorieuses, poursuivant ce mirage définitivement éteint en usant d'outils qui ont fait leur temps. C'est cette période qui a vu l'endettement des États exploser.
En l'absence de croissance, cela n'a pu être possible uniquement qu'en comptant sur une baisse des taux: chaque année cela devait impérativement coûter moins cher de s'endetter que ce qui'il n'était le cas l'an précédent.

Et ça a marché. Voyez donc ci-dessous, je vous ai regroupé sur un graphique l'évolution du taux à 10 ans sur les certificats de trésorerie US, qui sont disponibles ici, pour la période 1990-2013.
La courbe parle d'elle-même: la tendance est à la baisse. Certes, il y a des hauts et des bas mais la tendance principale est là: cela coûte trois fois moins cher d'emprunter à 10 ans maintenant que ce n'était le cas il y a 23 ans.


Le petit pic de fin de graphique, en bas à gauche, ça correspond à quand Bernake s'est amusé à faire peur à tout le monde en annonçant sa stratégie de sortie des QE.

Les taux bas ont été le moyen qui a permis aux états de s'endetter, pas la raison. Ce n'est pas parce que ça ne coûtait pas cher qu'ils se sont endettés, mais parce qu'ils devenaient de plus en plus endettés qu'ils se devaient de diminuer les taux. Dernière astuce en date pour faire pression sur les taux: les QE1, 2 et Infinity et leurs substituts de leurs européens et japonais.

vendredi 5 juillet 2013

5 idées reçues sur la raison de la chute de l'or

Durant le dernier trimestre, l'or s'est pris la pire déverrouillée depuis un siècle, c'est un fait.
Mais là où je me tord de rire, ou pleure de désarroi c'est selon, c'est quand je lis ce qui se dit dans la presse pour expliquer ou justifier la baisse de l'or et qui teinté d'un non-sens absolu.
La palme revient à Nouriel Roubini (NR), qui malgré ses titres et son rang qui lui assurent une large audience n'en est pas moins dispensé de répandre des âneries à l'échelle planétaire, comme ici dans les Echos.

1. "L'or était dans une bulle, maintenant elle se dégonfle". (N.R.)

L'histoire des bulles est très bien documentée et j'invite quiconque qui se permet la comparaison de s'instruire sur les bulles économiques et boursières auparavant. La comparaison avec le phénomène physique de la bulle est totale: il y a d'abord une expansion qui croît géométriquement pour finalement atteindre un point de rupture et éclater subitement pour ne rien laisser derrière. Une bulle ne se dégonfle pas. La comparaison avec la bulle a été de nombreuses fois citée au cours de ces dernières années par les économistes anti-or uniquement pour faire peur au public et les tenir à l'écart de ce type de placement. Pourquoi a-t-on peur des bulles ? Parce qu'elles éclatent justement, et lorsque ça arrive on perd tout. Le cours de l'or s'est-il effondré de plus de 90% ?
Non, pas que je sache.
Alors arrêtez de mal nommer les choses, ce n'est que rajouter davantage de malheur au monde tout en étalant la preuve de votre petite culture.

2. Les QE ne créent pas d'inflation. 

Il est un fait que l'inflation mesurée et publiée officiellement n'accuse pas de variation significative depuis que les QE ont commencé. La peur que les QE entraînent de l'inflation a suscité une grande peur parmi les investisseurs les plus réalistes ce qui les a fait se tourner naturellement vers l'or.

mardi 25 juin 2013

La crise durera tant qu'on se ne demandera pas assez Pourquoi ?

L'approche de résolution de la crise souffre encore de réelles déficiences de méthodologie ! Voici pourquoi:

La dépêche est tombée la semaine dernière :
Les ministres des Finances de la zone euro ont validé jeudi, le premier rapport annuel du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui fût lancé en octobre dernier pour sauver les États en détresse financière et doté d’un budget de 500 milliards d’euros. En trois mois, le fonds a déboursé 39,5 milliards pour aider l’Etat espagnol à recapitaliser ses banques et 2 milliards sur les 9 milliards promis à Chypre.

Ces montants s’ajoutent aux 200 milliards engagés pour l'Irlande, la Grèce, le Portugal, par le FESF, le fonds provisoire précédent. Le directeur général du FESF et du MES a souligné que ces fonds avaient rempli leur mission d’assurer la stabilité de la zone euro. « Sans le FESF, l’Irlande et le Portugal ne seraient sans doute plus dans l’euro », a affirmé hier Klaus Regling.

Réunis jeudi dernier à Luxembourg, les ministres des Finances de la zone euro ont négocié dur une réforme censée couper le lien entre crise bancaire et souveraine ainsi que la possibilité que le MES recapitalise directement des banques en difficulté et donc la possibilité qu’un fonds mutuel européen devienne actionnaire de banques. « Une révolution mentale » pour un diplomate.

Youpie, ils vont pouvoir continuer à faire les fous avec notre argent !
C'est sympa de leur mettre des garde-fous légaux, comme ça ils seront encore moins motivés à entreprendre un changement d'attitude, celle-là même qui nous a tous foutus dans la m...

vendredi 14 juin 2013

L'or n'est plus qu'une demi-monnaie

Je suis en train de lire l’excellent livre Voyage au bout d'une nuit monétaire écrit par l’économiste belge Bruno Colmant et qui parle de la tourmente des monnaies, disponible aux éditions de l’académie royale de Belgique, (ou sur Amazon et Kindle si vous suivez le lien) et qu’il a proposé en téléchargement gratuit à ses abonnés Twitter.

Bruno Colmant prête deux caractéristiques essentielles à une monnaie, qu’il définit comme :
1. un vecteur transactionnel (moyen d’échange), un instrument de mesure de la valeur des choses (toute chose a un prix exprimé en monnaie) et
2. un vecteur de thésaurisation, c.-à-d. un moyen de postposer sa consommation à plus tard tout en conservant sa valeur (épargne) ou consommer maintenant un revenu futur grâce au crédit.

Si une monnaie ne remplit qu’une seule des conditions, on aura alors une situation propice à la tourmente.
Par exemple, si la monnaie n’est réduite qu’à un instrument de mesure et transactions, elle

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