C'est réveillon pâtes au beurre pour tous cette année.
On ne sait plus à quel Saint se vouer, tellement les actions des acteurs des politiques qui nous gouvernent sont disparates et incohérentes.
D'un côté on nous dit que la crise est terminée et de l'autre on voit que le chômage ne cesse d'augmenter.
D'un côté on nous annonce une reprise de l'activité et de l'autre on baisse les taux d'intérêts.
Dans un sens tout va bien, mais dans l'autre on prend des actions comme si tout allait au plus mal.
C'est l'orchestre sur le pont du Titanic. On joue à un grand jeu de chaises musicales, si ce n'est qu'on ne s'est pas encore rendu compte qu'en fait il n'y a même plus de chaises du tout ! ... sans doute quelques tabourets à l'envers pour certains. :-p
Draghi est prêt pour les taux d'intérêts négatifs a-t-il annoncé.
Est-ce les -10% d'intérêts sur l'épargne que nous prépare le FMI ?
Les taux d'intérêt négatifs, merci mais c'est déjà le cas en réalité. Les taux d'épargne sont en-dessous de l'inflation depuis cinq ans maintenant, mais la manipulation des chiffres officielles ne permet pas de l'admettre publiquement.
2008 II , le Retour.
De plus en plus, je trouve que cette fin d'année a un petit parfum de 2008. La saison du shopping de Noël a commencé mais elle risque de ne pas être très brillante pour le secteur de la vente au détail.
Il y a 5 ans, Lehmann venait de s'effondrer et les gens, bien que pas encore directement affectés par cette catastrophe, ont paniqué et se sont retenus de consommer, alors qu'ils en avaient encore les moyens. Les supermarchés on pris le coup en pleine face et le Champagne était bradé: du Veuve Clicquot à 16€ la bouteille, ça ne s'oublie pas.
Cette année, 5 ans de crise plus tard, les gens voudraient bien consommer mais ils n'ont matériellement plus de quoi. Ceux qui ont encore un travail ont vu leur pouvoir d'achat fondre comme neige au soleil et ceux qui ont perdu leur emploi, euh ... et bien voilà.
Là dessus, toutes les banques ont augmenté leurs taux d'intérêts sur les crédits de leurs clients. Tous, sauf une: la banque des banques, notre BCE chérie. Nos amis les banquiers vont pouvoir se financer encore moins cher, mais vont-il diminuer les taux des crédits pour autant ?
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