L'approche de résolution de la crise souffre encore de réelles déficiences de méthodologie ! Voici pourquoi:
La dépêche est
tombée la semaine dernière :
Les ministres des Finances de la zone euro ont validé
jeudi, le premier rapport annuel du Mécanisme européen de stabilité (MES), qui
fût lancé en octobre dernier pour sauver les États en détresse financière et
doté d’un budget de 500 milliards d’euros. En trois mois, le fonds a déboursé 39,5 milliards pour aider l’Etat espagnol à recapitaliser ses banques et 2 milliards sur les 9
milliards promis à Chypre.
Ces montants s’ajoutent aux 200
milliards engagés pour l'Irlande, la Grèce, le Portugal, par le FESF, le fonds
provisoire précédent. Le directeur général du FESF et du MES a
souligné que ces fonds avaient rempli leur mission d’assurer la stabilité de la
zone euro. « Sans le FESF, l’Irlande et le Portugal ne
seraient sans doute plus dans l’euro », a affirmé hier Klaus Regling.
Réunis jeudi dernier à Luxembourg, les ministres
des Finances de la zone euro ont négocié dur une réforme censée couper le lien
entre crise bancaire et souveraine ainsi que la possibilité que le MES
recapitalise directement des banques en difficulté et donc la possibilité qu’un fonds mutuel européen devienne actionnaire de banques. « Une révolution
mentale » pour un diplomate.
Youpie, ils vont
pouvoir continuer à faire les fous avec notre argent !
C'est sympa de
leur mettre des garde-fous légaux, comme ça ils seront encore moins motivés à
entreprendre un changement d'attitude, celle-là même qui nous a tous foutus
dans la m...